Au potager avec Kokopelli
Cela fait un bon moment que nous n’avions pas posté quelque chose sur le blog. Il faut dire qu’entre le Covid19, qui a obligé tout le monde à rester chez soi et nos occupations principales, plus un déménagement récent après deux ans aux Pays-Bas, on n’a pas eu beaucoup de temps à consacrer à blog, ni beaucoup d’occasions de voyager.
Non, nous n’avons pas passé 6 mois complètement reclus à travailler jour et nuit, nous avons quand même (heureusement) occupé un peu de notre temps autrement. Ces derniers mois nous avons donc, pendant nos quelques heures libres par semaine, surtout le week-end, découvert les joies du potager, le plaisir de faire pousser des légumes, entourés d’animaux.
En effet, la Haye, notre dernière ville d’adoption, offrait la possibilité d’avoir un petit lopin de terre en payant un montant symbolique par an. Ces parcelles sont partagées entre habitants, jardins municipaux et fermes pédagogiques. On a voulu profiter de cette possibilité en semant des graines Kokopelli , qu’on a également partagées avec la famille sur l’ile d’Ischia (celle de l’Amie prodigieuse), où le climat est « légèrement » plus propice pour la plupart des légumes méditerranéens.
Pourquoi Kokopelli?
On a choisi Kokopelli car c’est une association qui se bat depuis des années pour la diffusion des semences libres, biologiques, non-hybrides et non OGM contre des géants comme Monsanto Bayer, Syngenta & co (souvent les même qui produisent des pesticides, comme le RoundUp) et elle est traînée en justice pour cela.
Les semences non-hybrides sont réutilisables à l’infini et proviennent de variétés souvent non inscrites au catalogue officiel, parce que pour pouvoir y figurer, il faut que la variété soit « homogène et stable », donc tout le contraire de ce que la nature nous donne.
Parmi les différents types de légumes proposés, nous avons choisi les « semences de printemps » qui regroupaient une belle variété de légumes bio non-hybrides (courge, tomates, poivrons, carottes, courgettes) dont ci-dessous quelques photos de notre expérience (en plus de graines non hybrides d’autres légumes bio dont on disposait déjà).
L’aventure a été intéressante et une fois l’été arrivé on a eu nos petites satisfactions (voir photo ci-dessous). On recommencera certainement au printemps prochain , sans devoir forcement tout racheter car c’est justement la philosophie de Kokopelli: pouvoir réutiliser les graines, puisqu’elles ne sont pas hybrides.
Si vous voulez approfondir nous vous invitons à regarder l’enquête de l’émission Cash Investigation « Hold up sur nos fruits et légumes » et visiter le site de l’association Kokopelli.
Et vous, avez vous un jardin chez vous? Il y a t-il un jardin partagé dans votre ville? Connaissiez vous Kokopelli et la différence entre graines hybrides F1 et non hybrides?
un simple j'aime.
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